Biographie
Buz (Guillaume Chauvin)
Infographiste puis graphiste, je crée depuis 1997.
Séparé de mon chat Pilou, je commence à dessiner les Pilous ™ , personnages dénués de toute agressivité et un petit peu bêbêtes. J’ai accouché de plus de 2000 pilous, ceux-ci se retrouvent aujourd’hui presque dans le monde entier. Mes peintures graphiques sont inspirées par une forme de base qui va « déterminer » toutes les autres jusqu’à des résultats souvent inattendus.Mes peintures ou compositions végétales sont pleines de lignes souvent simples pour se perdre dans une forêt dense et colorée.Toutes mes créations ont ce point commun d’être extrêmement colorées.Plus qu’une passion, un besoin, une nécessité, un simple bureau, une table, un peu de peinture me permettent de m’évader, les heures défilent et les tableaux apparaissent.

Les Pilous
Regard vif, plein d’entrain, prêt à dévorer le monde présumé sans fin qui l’entoure, toujours souriant, le Pilou est le nouveau héros des temps modernes.
En fait, pas du tout.
Le Pilou n’a certainement pas l’étoffe, fût-elle d’un anti-héros. Les Pilous vivent en groupes. Le Pilou se sent mieux au milieu des siens et a tendance à se
rassembler avec ses congénères. Leur regard perdu témoigne d’une intelligence qui ne bénéficie pas de la lumière à tous les étages. Leur posture est statique. Leur capacité d’action limitée, sans pattes. Leur doux pelage coloré est unique. Et chacun sa paire d’yeux qui regardent on ne sait quoi. Les Pilous sont gentils.
L’origine du Pilou
Le Pilou, c’est LE chat, celui qui a marqué ma vie. Le chat chez qui j’ai vécu. Cet animal inspirant capable de réinventer selon son humeur l’art de ne rien faire.
Cet animal que l’on aperçoit toujours de ci, de là. En ville ou à la campagne. Sur un toit. Dans une grange. Sur un mur. Dans un jardin. Dissimulé sous
une voiture.

La végétation
Rezéens de naissance, orléanais de longue date, j’ai toujours vécu en ville. Vu de ma fenêtre, l’univers urbain est minéral et bitumeux.
Et vu que je suis incapable de faire survivre des plantes dans mon atelier, c’est assez naturellement que j’ai commencé à faire entrer la végétation
dans mon univers graphique.
Plein de gens ont un chien ou un chat, d’autres mettent des plantes partout. Moi j’ai opté pour les deux : des milliers de Pilous et de la végétation
visuelle. Aucun soin nécessaire ………… Ma présence naturelle vectorisée et photoshopée.
L’origine des fleurs et feuillages
C’est en Catalogne que sont nées les premières végétations, dans une usine désaffectée au milieu d’une forêt.
A l’origine décor et environnement « sociotope » des Pilous, les fleurs et feuillages ont fini par envahir tout l’espace pour devenir le sujet principal.
Répétitif. Fractal. Fragile.
Le début de ma quête de l’entropie du vecteur.

Les traits
Pourquoi le trait, la ligne et la courbe ? Parce que c’est la forme la plus simple. Mes tableaux de traits sont conçus comme certains polars. Chaque fil de l’histoire ajouté à un autre. Plus tu avances, plus tu tires sur les fils, comme une peur du vide, la feuille blanche se remplit et l’histoire se complique.
Plus j’avance dans la répétition du trait, des traits, plus l’ envie d’avancer et de le finir me poursuit , les espaces blancs se remplissent de plus en plus
vite. Jusqu’au dénouement, le verdict final, Quand le tableau est terminé, tu connais le coupable. L’oeuvre est là avec souvent un résultat inattendu.
